Expo STROBI : l'expérience

En général, une étiquette était positionnée à côté du tableau avec son nom, ses dimensions, son prix. La plupart du temps, j'étais assez critique à divers points de vue : scénographie, prix, mise en valeur des œuvres. Lorsque c'était le cas, je trouvais les tableaux positionnés "à la va vite", sans être alignés, trop éloignés, trop rapprochés. Je me disais soit que l'œuvre me paraissait chère pour ce qu'elle était, soit que c'était peu cher par rapport au travail que cela avit dû demander.

Ça, c'était quand je ne connaissais pas l'autre côté du miroir, celui de l'artiste qui essaye d'exposer et de vendre ses œuvres et qui fait avec ce dont il dispose en fonction de qui veut bien l'accueillir.

Pour présenter le STROBI, on peut se permettre d'hésiter entre "restaurant exposant des œuvres" ou "galerie d'art offrant une restauration de qualité".

La salle est en longueur, offrant sur chaque mur 9 mètres de cimaises pour accrocher les œuvres : 5 grands formats + 1 petit côté gauche et 7 petits formats et un grand côté droit. L'allée centrale permet de circuler librement entre les tables pour regarder les tableaux. La devanture, donnant sur la rue, s'ouvre complètement ce qui rend très visibles les œuvres pour les passants. J'ai attaché de l'importance à l'alignement des tableaux et à l'harmonie de la présentation, me disant que j'aimerais que les visiteurs/clients ne ressentent pas les impressions négatives que je ressentais moi-même dans certains restos.

Chaque tableau a son étiquette avec son nom, la technique utilisée et ses dimensions. J'ai choisi de ne pas exposer les prix pour favoriser les contacts avec les personnes intéressées. J'espère recevoir des sollicitations par téléphone ou par mail d'amateurs avec lesquels je pourrais échanger. Et si je vends, ce sera une grande satisfaction.

Je tirerai les conclusions de cette expérience dans 2 mois.