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L'ancien blog comportant les articles d'octobre 2011 à juin 2014 n'est malheureusement plus accessible.

Je vais le reconstituer peu à peu sur le présent site.

  • Tissayoxa : je vous en offre un si...

    Serie tissayoxa

    Tissayoxa, 8 œuvres 20x20 - série en cours - 2015

    Si vous êtes le (la) premier(e) à trouver pourquoi et comment j'ai donné ce nom à cette série de tableau, je vous en offre un. J'attends avec impatience vos propositions en commentaires... ;-)

  • Déchirement ou "même pas mal" ?

    Tissayoxa 8

    Tissayoxa 8 - Acrylique sur carton toilé - 20x20cm - 2015

    Lors d'une conversation entre amis, à l'évocation de la possibilité de vendre une de mes œuvres, il m'est régulièrement demandé s'il est pour moi difficile de me séparer d'un tableau.

    La première fois que la question m'a été posée, je me suis rendu compte qu'elle ne m'avait jamais traversé l'esprit. Pourtant, si elle n'est pas fréquemment posée, elle n'est pourtant pas rare dans la bouche de ceux qui s'intéressent à ma vie artistique.

    J'ai tenté de trouver des exemples dans ce que j'avais vu et lu sur les peintres et la peinture, sans arriver à en trouver. Cela signifie que, pour les artistes professionnels, y compris les maîtres, soit la question ne se pose pas, soit il est tabou d'en parler. Je pencherais volontiers pour la première réponse. Serait-ce alors une question d'amateurs, et qu'est-ce qui fait qu'on s'attache à une œuvre plus qu'à une autre ?

    En ce qui me concerne, je ne sens aucun pincement au cœur à l'idée de me séparer d'une œuvre que j'ai produite. Probablement aurais-je plus de difficultés à quitter pour toujours une œuvre que j'aurais acquise, pour laquelle j'aurais eu un... coup de cœur.

    Tout bien réfléchi, je n'ai envie de garder pour moi et près de moi que des œuvres de jeunesse, celles qui sans être belles sont des cailloux blancs qui me rappellent d'où je viens et des émotions précises : joie, fierté, étonnement, soulagement, doute...

    Ça me donne envie de revisiter les quelques 200 dessins, aquarelles, huiles et acryliques produites depuis que je suis "né à la peinture" fin 2011, pour faire ma sélection. Pas pour m'assurer que je ne les vendrai pas, juste pour refaire le chemin. De toutes façons, elles ont à mon sens une valeur historique bien supérieure à leur valeur artistique ;-). Pour répondre à la question du titre de l'article, pour moi ce sera "même pas mal !".

  • Du plus petit au plus grand

    Apalala

    Apalala - Acrylique sur toile - 116x89 (50F) - 2015

    Ça y est ! Je suis arrivé à produire mon premier grand format. Ce que j'ai compris, en travaillant sur "Apalala", est lié à la matière, à sa qualité mais, plus encore, à sa quantité. C'est qu'il en faut, pour couvrir les 10.324cm² en comparaison avec les 400cm² des toiles 20x20 sur lesquelles je travaille parallèlement.

    La surface est 25 fois supérieure, mais il faut aussi compter avec l'épaisseur bien plus importante et le travail du fond, recommencé plusieurs fois. En effet, lorsque le résultat sur la toile ne me convient pas, je dois prendre très rapidement la décision de le garder ou de tout effacer en étalant ce qui va devenir un nouveau fond. Selon la façon dont je procède, je dois disposer d'un fond le plus lisse possible pour que le geste ne rencontre pas d'obstacle, qu'il puisse sortir du cadre sans contrainte. L'acrylique sèche très vite et si j'attends 2 minutes de trop, elle aura déjà commencé à sécher et je ne pourrai plus l'étaler correctement.

    A chaque session de travail sur un grand format comme celui-ci, c'est l'équivalent de plusieurs tubes de peinture qui sont utilisés. La fluidité de la matière a aussi son importance. Sur une petite surface, l'acrylique ne doit pas être trop fluide pour garder de l'épaisseur à la matière. Sur un grand format, une acrylique trop épaisse va freiner le geste et demander un (trop ?) grande énergie pour que le mélange des couleurs soit suffisant.

    Avec Apalala, je sais maintenant que faire plus grand est possible. Compte tenu de la surface importante et de la façon dont je travaille, je perçois ce format comme une limite... jusqu'à ce que j'aie envie d'aller au-delà.

  • L'éveil du créateur

    Tissayoxa 3Tissayoxa 3 - Acrylique sur carton toilé - 20x20 - 2015

    Pourquoi la peinture abstraite s'est-elle imposée à moi comme une évidence, presque malgré moi, un jour de juillet 2012, alors que rien ne le laissait présager ?

    Il y avait eu un signe avant-coureur, en 2008, lorsque je n'étais pas encore "né à l'art" et que j'avais décidé de suivre un cours d'initiation à la peinture. Pour me sensibiliser au mélange des couleurs, l'artiste enseignant m'avait fait étaler au couteau de la peinture à l'huile sur une feuille noire. Les couleurs s'étaient mixées sur le support et j'avais ensuite découpé des rectangles où l'harmonie colorée me plaisait : "Barbouillage Galactique" était né. De la fierté avait émergé de cette expérience.

    Passée cette phase d'initiation, j'avais poursuivi pendant 5 mois en faisant de la copie de tableaux, toujours "piloté" par cet artiste. Les cours se sont ensuite arrêtés... et moi aussi. Il aura fallu presque 3 ans avant que j'ose retoucher des pinceaux. Mon Graal était alors d'arriver à reproduire des tableaux qui me plaisaient, puis de faire des portraits, puis des paysages à l'aquarelle. Ces quêtes successives se sont parfois chevauchées mais j'ai observé un glissement progressif vers l'absence de contraintes ; je me suis permis, avec l'aquarelle, des audaces inconcevables avec la copie.

    L'expérience "Barbouillage Galactique"est restée profondément ancrée. C'est en voulant la reproduire qu'est né 4 ans plus tard mon premier Geste Coloré : "Fuego". Je n'en comprenais pas encore le sens, aussi mes créations sont-elles restées confidentielles pendant 18 mois, jusqu'à ce que j'ose les montrer lors de ma première expo personnelle, en décembre 2013.

    2 années se sont passées entre "Fuego" et le moment où j'ai compris que ma voie n'était pas dans la reproduction mais dans l'expression brute et authentique de l'émotion, sans tabou, sans contrainte; juste avec les règles comportementales de l'Abstraction Lyrique et un cadre lié aux supports, moyens et outils mis en œuvre.

    Il aura donc fallu 6 ans et un long travail d'analyse de ma pratique pour que l'éveil créatif, cette brêche entrouverte en 2008 dans un univers alors régi par le contrôle, se transforme en acte de création consciente, au milieu d'un océan d'inconnu bienveillant.

  • Rétropédalage

    Sans titre 2

    Tissayoxa 1 - Acrylique sur panneau de bois - 20x20 - 2015

    "111 des Arts" est une association qui organise chaque année des expositions de peinture/sculpture dans plusieurs grandes villes de France. Le bénéfice généré par la vente des œuvres est réparti entre les artistes et le monde médical à l'attention des enfants hospitalisés.

    Pourquoi "111" ? Parce que chaque édition fait l'objet d'une sélection de 111 artistes et que chaque œuvre présentée est proposée à 111€.

    L'édition 2015 de "111 des Arts Paris" avait lieu en novembre à la Mairie du 8è arrondissement. J'ai décidé de présenter un dossier pour l'édition 2016. S'il est sélectionné, chaque artiste doit fournir au moins 9 pièces au format 20cmx20cm. Moi qui suis parti du format A4 et qui m'efforce de travailler "plus grand", je qualifierai mes premières tentatives en 20x20 de... difficiles.

    Le problème est le suivant : comment réduire la taille de l'œuvre en gardant l'énergie et la sincérité du geste ? Je dois pour cela oublier le problème de la taille, trouver l'outil adapté et identifier comment le manier pour ne pas me sentir limité par le format. "Tissayoxa 1" est le premier opus de la série que je prépare.

  • Autour de l'Art abstrait

    Sur fond vert 1Sur fond vert 1 - Acrylique sur toile - 50x50 - 2015

    J'ai profité du temps disponible dans la salle d'exposition pour lire.

    Dans ce qui suit, je vous fais partager des citations et extraits qui m'ont touchés, concernant l'art abstrait, extraits pour la plupart de l'excellente revue "Artension" (HS N°14).

    - Hervé Courtaigne (Galeriste) : "Dans le domaine de l'Abstraction en particulier, le peintre peint ce qu'il a besoin de peindre, et le spectateur voit ce qu'il veut. Et cela n'a rien à voir. Et cela échappe aux explications. Et ce n'est pas "abstrait" puisque c'est humain. C'est simplement "non figuratif". Seules les idées sont abstraites."

    - Gerhard Richter (artiste touche-à-tout d'exception) : "Je n'obéis à aucune intention, à aucun système, à aucune tendance ; je n'ai ni programme, ni style, ni prétention. J'aime l'incertitude, l'infini et l'insécurité permanente".

    - Michel Seuphor (un précurseur en critique d'art abstrait), à propos de l'Art abstrait : "...tout art qui ne contient aucun rappel, aucune évocation de la réalité observée, que cette réalité soit, ou ne soit pas le point de départ de l'artiste."

    - Yuri Levi-Kurmata (Galeriste) : "C'est un art du rêve, de la narration. On a envie de cette liberté".

    Je terminerai avec une citation de Gérard Schneider, peintre appartenant au courant de l'Abstraction Lyrique, dans lequel je me retrouve : "Il faut voir la peinture abstraite comme on écoute la musique, sentir l'intériorité émotionnelle de l'œuvre sans lui chercher une identification avec une représentation figurative quelconque. Ce qui est important, ce n'est donc pas de voir l'abstrait, c'est de le sentir. Si une musique me touche, m'émeut, alors j'ai compris quelque chose, j'ai reçu quelque chose. [...]
    L'abstrait c'est la libération de tout conditionnement extérieur, c'est l'aboutissement d'un processus de création individuelle, de développement personnel dont les formes n'appartiennent qu'à moi-même. J'assimilerai cette démarche à l'improvisation musicale : quand je fais du piano pendant plusieurs heures, il m'arrive d'improviser en fonction d'un état psychologique précis ; en peinture quand je prends une brosse ou un pinceau, une mécanique de création se déclenche et ma main vient porter un signe, préciser une forme, qui dépend de mon état interieur; c'est une improvisation, une création spontanée."

  • Il y a salon et salon...

     

    Rouxmesnil vernissage

    J'ai découvert une manifestation que je ne connaissais pas : la "Fête du hareng", qui a lieu à Dieppe un WE par an. Cette année, pas de bol : c'était le jour de l'ouverture du 7ème salon de la création artistique de Rouxmesnil-Bouteilles, auquel je participe en tant qu'exposant. Résultat : le samedi 14 novembre, le chaland était plus proche du chalut que du chalon ; pardon... du SAlon.

    Les derniers que j'ai visités avaient lieu à Paris, pendant la FIAC, et place de La Bastille. Au menu : bousculade, chaleur, bruit, dizaines (centaines ?) d'exposants. Je me demandais de quoi avait l'air un salon en province, en périphérie d'une ville moyenne. A Rouxmesnil-Bouteilles, c'est plus calme, plus discret. Les échanges avec la vingtaine d'artistes présents sont cordiaux et détendus. Ce sont 350 visiteurs sur un WE, contre plusieurs milliers pour un salon parisien.

    Ça laisse le temps de se promener dans les allées, de discuter avec les collègues exposants, de parler art, technique, de nos histoires et de nos projets. J'ai même rencontré une artiste qui s'est révélée être une ancienne collègue de l'industrie. Peut-être aurons-nous dans l'avenir des projets communs.

    Le plateau artistique est de bonne facture. Tous les styles et techniques sont représentés : portrait, paysage, abstrait, sport, huile, aquarelle, acrylique, matières et matériaux variés. C'est le concept de ce salon dont l'organisatrice s'efforce de faire chaque année un évènement où chacun peut trouver son bonheur.

  • Rouxmesnil-Bouteilles : un bien joli nom

     

    Blog de denier :Denis FOURNIER, artiste-peintre - Abstraction Lyrique, Rouxmesnil-Bouteilles : un bien joli nom
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    J'ai l'honneur et le plaisir d'exposer avec une vingtaine d'artistes dans le cadre du 7ème Salon Automnal de la Création Artistique qui a lieu du 14 au 22 novembre à Rouxmesnil-Bouteilles, commune de l'agglomération dieppoise.

    L'invité d'honneur, Victor SPAHN, est connu pour être le "peintre du mouvement", avec les sports pour thèmes de prédilection : voile, sport auto, golf, hippisme...

    Si vous passez à Dieppe à cette période, faites un détour par Rouxmesnil-Bouteilles et son Salon Automnal, accessible tous les jours de 15h à 19h. J'y présente 14 œuvres dont la moitié sont exposées pour la première fois. Vous pourrez m'y croiser les 2 WE.

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