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L'ancien blog comportant les articles d'octobre 2011 à juin 2014 n'est malheureusement plus accessible.

Je vais le reconstituer peu à peu sur le présent site.

  • Je suis où dans l'histoire ?

    J en veux

    J'en veux ! - Acrylique sur papier spécial - 21x30 - 2015

     

    Dans le domaine de l'art comme dans d'autres disciplines, la constitution du réseau démarre lors de la formation. Il sera déterminant pour aider l'artiste à développer sa notoriété.

    Avec mon parcours récent et hors du sérail artistique, aborder le marché de l'art est loin d'être évident. Comment faire que les acteurs du marché s'intéressent à moi ? Car l'offre est immense et les débouchés limités.

    Être présent sur Internet est indispensable mais pas suffisant. Bien sûr, il faut une offre organisée, bien présentée pour donner envie au visiteur de parcourir le site. Mais si l'amateur se contentera de regarder les œuvres, le professionnel de l'art cherchera à identifier à qui il a affaire : en quoi la proposition artistique est-elle originale, quelle est la notoriété de l'artiste, quelle est sa démarche, dans quel mouvement de l'histoire de l'art s'inscrit-il ? sont autant de questions qui doivent trouver leur réponse.

    Pour un professionnel, la notoriété d'un artiste commence par l'expression du regard de ses pairs sur son travail. A ce niveau-là, j'ai tout à construire. Ileana Cornea, critique d'art et journaliste au magazine Artension s'est fondée sur mon site internet pour rédiger un document que vous pouvez lire dans la (nouvelle) rubrique "Bibliographie" du menu de mon site. C'est une brique supplémentaire pour construire ma crédibilité auprès des galeristes, organisateurs d'expositions et de salons.

    Vous qui avez suivi mon parcours depuis 4 ans, qu'en pensez-vous ?

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  • Autour de la FIAC

    Pas ce que tu penses

    "Pas ce que tu penses..." - Acrylique sur papier spécial - 21x30 - 2015

    Ça fourmille en ce moment au bas des Champs-Elysées, FIAC* 2015 oblige. Plein de manifestations et de salons ont lieu en ce moment à Paris. Ce week-end, je suis allé voir "Réalités Nouvelles 2015", dédiée à l'art abstrait au Parc Floral de Vincennes, "Cutlog", exposition d'art contemporain à Saint-Germain-des-prés, "Art Shopping", le marché d’art contemporain du Carrousel du Louvre et "Business Art" à l'Espace Pierre Cardin en face des jardins de l'Elysée.

    Je n'y allais pas seulement pour le plaisir de voir des œuvres, mais aussi pour identifier si je pouvais trouver ma place dans ces évènements. Une coach artistique croisée sur "Business Art" me disait que, pour un artiste, ne pas exposer pendant la FIAC c'est comme fabriquer des jouets sans être référencé dans un magasin au moment de Noël.

    A cette période, quantité d'artistes, de galeristes et de critiques d'art parcourent les expos et salons pour humer les tendances de l'art contemporain et développer réseau et clientèle. Dans mes pérégrinations, j'ai vraiment vu de tout : des œuvres incompréhensibles à des tarifs exorbitants et d'autres aussi simples qu'évocatrices et accessibles ; des artistes qui ont la grosse tête et d'autres qui parlent de ce qu'ils font avec sensibilité et humilité.

    Au cours de ce week-end, j'ai fait quelques belles rencontres empreintes d'écoute, de conseils et de bienveillance mutuels. J'ai eu des retours encourageants, m'engageant à poursuivre dans la direction artistique que j'ai prise. Une chose est sûre : l'an prochain, je serai visible pendant la FIAC et je ne dois pas tarder à faire mes choix. Certains salons demandent aux postulants de présenter leur dossiers d'ici fin novembre 2015 pour l'édition 2016.

    *Foire Internationale d'Art Contemporain qui a lieu chaque année au Grand Palais

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  • Ça va comme ça !

    Deja

    Déjà ? - Acrylique sur papier - 21x39 - 2015

    Sur les conseils d'un ami, j'ai commencé la lecture de "L'histoire de l'art" écrite par Ernst Gombrich. Dès les premières pages, j'ai compris pourquoi ce livre est une référence en la matière : le propos est limpide, exprimé avec simplicité, retraçant avec humilité et objectivité l'histoire de l'art.

    Dans son introduction, Gombrich évoque "ce qui préoccupe l'artiste lorsqu'il imagine son tableau" et l'idée que le grand public s'en fait.

    L'auteur souligne qu'il est parfois délicat de traduire avec des mots ce qui se passe dans la tête de l'artiste lorsqu'il se demande s'il a atteint son point d'achèvement. "Peut-être se demande-t-il tout simplement si 'cela va comme ça'".

    Pour mieux encore le faire comprendre, Gombrich poursuit en disant "qu'il serait difficile de trouver quelqu'un qui n'eût quelque notion, si modeste soit-elle, de ce genre de problème. Quiconque a arrangé une gerbe de fleurs pour la présenter sous son meilleur jour sait ce qu'est répartir les couleurs, enlever ici pour rajouter là, en un mot équilibrer des formes et des couleurs sans trop savoir précisément quel type d'harmonie il poursuit. Nous sentons bien qu'une tache rouge ici ou là change tout, que ce bleu, qui est beau en lui-même, ne "va" pas avec les autres...". Jusqu'à ce que l'on se dise "c'est bien, il ne faut plus y toucher". 

    En parcourant ces lignes, le lecteur comprendra que terminer une œuvre est d'abord une question de sensibilité artistique avant d'être un geste technique.

  • What's your name ?

    Le souffle et la joie

    Giverny ride - Acrylique sur toile - 30x40 - 2015

    Quel nom donner à une toile ? Ce n'est probablement pas la première fois que j'aborde le sujet, mais jamais la question ne m'est parue aussi problématique.

    Trouver un nom n'a jamais été difficile mais il m'est venu à l'esprit que si je fais de l'abstraction (lyrique, en l'occurrence), donner à une œuvre le nom d'une représentation figurative n'a pas de sens.

    En regardant cette toile, je n'ai pas vu des formes mais j'ai ressenti les sensations d'une randonnée cycliste le long des boucles de la Seine en août 2014, du côté de Giverny. Le bleu du ciel, le son du vent dans les peupliers, la pureté de l'air intensifiant les contrastes, j'ai tout retrouvé dans "Giverny ride".

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  • Changement de look

    Pegasus

    Pegasus - acrylique sur papier spécial - 21x30 - 2015

    Le geste coloré sur petit format reste un exercice que j'apprécie. Les sensations sont les mêmes sur une feuille A4 (21x30) que lorsque je travaille sur un format 15 fois plus grand.

    Vous avez peut-être constaté les modifications apportées à mon site internet : il se veut plus simple, plus axé sur mes œuvres récentes, permettant aux professionnels de l'art que je sollicite d'avoir une vision immédiate de ce que je fais.

    Vous qui connaissiez la version précédente de mon site, vos commentaires sont souhaités ! :-)

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  • Ma petite galerie

    Ma galerie

    Ma galerie perso.

    Pour celles et ceux qui sont venus à mes expos et connaissent mes "Gestes Colorés", vous pouvez comparer la taille de l'un d'eux, en haut à droite, avec le format de certaines toiles que je peins depuis début 2015.

    Celle qui se trouve en bas à droite, "Conversation", fait 100x81cm, de quoi bien habiller un mur. En bas, la toile posée à plat est encore plus grande (116x89cm).

    Ces deux murs, sur lequel j'ai mis des cimaises, me permettent de préparer la scénographie de mes expos : quelles toiles fonctionnent (ou pas) ensemble, quels alignements / espaces respecter.

    Une seule chose manque : un éclairage adapté permettant de prendre des photos valorisant chaque œuvre.

  • Y'a du réseau ?

    Second life

    Second life - Acrylique sur toile - 33 x 24 (4F) - 2015

    Le challenge de l'année 2014-2015 a été de mettre des mots sur ma démarche artistique et de prouver que j'étais capable de produire des œuvres sur moyen et grands formats. Celui de 2015-2016 sera de me faire connaître davantage.

    Pour cela, il faut exposer et pour exposer... il faut se faire connaître auprès des galeristes et des personnes qui ont accès au marché de l'art. J'ai une offre substantielle mais pas de passé artistique et ne dispose pas d'un réseau dans ce domaine.

    Je ne souhaite pas tirer dans tous les sens sous prétexte de me faire voir. J'entends mettre mon énergie sur des pistes constructives. J'ai la chance de disposer d'un réseau amical et professionnel (issu de ma vie en entreprise) qui forme un public répondeur et bienveillant. Bien évidemment, je vais continuer à le solliciter et à le nourrir de mon actualité mais je dois désormais investir davantage auprès d'un public qui a "pignon sur l'art".

    Après avoir créé mon site internet, mis des œuvres sur des galeries en ligne, partagé mes articles sur les réseaux sociaux, je me suis mis cet été à Twitter. Je découvre par ce media des artistes talentueux du monde entier, j'ai accès à des news artistiques ciblées et la possibilité de partager ce que je fais auprès d'un public très large.

    Il y a des codes à connaître et à comprendre pour rendre sa communication efficace, notamment le "hashtag", dont l'utilisation premet de recenser les partages sur un thème donné. Vous retrouverez derrière le hashtag #Gestecoloré plusieurs œuvres que j'ai "tweetées".

  • Quand est-ce que j'arrête ?

    Green moon

    Green moon - Acrylique sur carton - 50x70 - 2015

    J'ai produit, ces derniers jours, 4 toiles de différents formats, du F4 (33x24) au F40 (100x81) : comme j'y travaille désormais, je me suis efforcé de peindre sans me donner de contraintes, d'agir sur l'instant, sans laisser la raison ou la réflexion guider les premiers gestes, et même parfois les suivants.

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