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L'ancien blog comportant les articles d'octobre 2011 à juin 2014 n'est malheureusement plus accessible.

Je vais le reconstituer peu à peu sur le présent site.

  • C'est un plaisir et... ça fonctionne !

    Camara mon musee 201503 redim

     

    J'ai fait les comptes : 130 œuvres attendent patiemment leur sort : une douzaine sur toiles, une dizaine sur carton et carton toilé, 25 sur papier spécial et environ 80 sur papier classique, principalement des aquarelles et gouaches.

    Le stockage des œuvres est un problème à gérer pour qu'elles soient conservées sans se détériorer et tout en restant accessibles. C'est en partie pour cette raison que je choisi parfois de peindre sur carton toilé, 6 fois moins épais qu'une toile. Si c'est plus pratique à stocker, ce n'est pas toujours une bonne idée car certains salons de peinture auxquels je me porte candidat demandent exclusivement d'exposer des toiles sur chassis.

    Chez moi, j'ai équipé les murs de plusieurs pièces avec des rails pour cimaises. Je peux ainsi avoir sous les yeux ce qui est en cours, faire des tests de scénographie et m'approprier les œuvres qui sont sur le fil de mes émotions. La semaine dernière, j'ai pu ainsi préparer une exposition dans un restaurant où je dînais avec d'anciens collègues. J'avais amené une centaine d'œuvres dont une trentaine de toiles et de cadres, le reste étant des aquarelles et gouaches mises derrière passe-partout sous blister. La salle était équipée de rails. J'avais amené mes cimaises équipées de crochets et l'ensemble, avec les œuvres, tenait sans problème dans ma voiture.

    Les toiles et cadres étaient visibles de la trentaine de participants. Les aquarelles et gouaches passaient de mains en mains, de table en table. C'était animé, sympathique et convivial... Dans ces circonstances, rien ne vaut de pouvoir montrer les œuvres "en live" plutôt que sur "books" ou sur tablette.

    En 2015, je veux me rendre visible et saisir toutes les opportunités pour montrer ce que je fais. Si vous organisez ou participez à un évènement, la réunion d'un club, d'une association, de votre famille, à laquelle vous aimeriez apporter une touche artistique et colorée, je suis prêt à étudier la possibilité d'exposer tableaux et gestes colorés. Je l'ai constaté : ça fontionne, c'est apprécié et, pour moi, c'est facile et c'est un plaisir de le faire !

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  • Circulez, y'a rien à voir !

     

    Hakochi 4

    Hakochi 4 - Acrylique sur papier - 18.5 x 26.5 - 2015

    Lorsque j'expose mes gestes colorés au regard de mes visiteurs, j'observe 2 types de réactions.

    Les un(e)s évoquent ce que l'œuvre fait naître dans leur imaginaire. L'univers marin et les animaux sont souvent cités.

    Les autres me font part de choses plutôt immatérielles et des sensations qu'ils ressentent : souffle, violence, équilibre, couleur, contraste, profondeur, mouvement, force...

    Un ami me disait qu'il ne cherche surtout pas à "voir" quelque chose dans mes gestes colorés, qu'il préfère se laisser gagner par la couleur, la composition et les lignes. Chercher une signification, une ressemblance avec quelques chose de précis viendrait polluer ses sensations.

    Cette discussion que nous avions eue m'a décidé à être sélectif dans le titre que je donne à une œuvre. S'il est trop précis, cela peut gêner ou influencer le spectateur, consciemment ou inconsciemment. Peut-être est-ce pour cette raison que des artistes ont appelé certaines de leurs œuvres "Untitled", "Sans titre", "Composition", "Mouvement"... avec un numéro d'ordre pour les différencier.

    J'aime donner un nom à une œuvre. Il représente un lien entre elle et moi. Cela me permet de la mémoriser, d'en parler en l'ayant immédiatement à l'esprit avec ce que j'ai vécu en la réalisant. La nommer favorise le partage et j'aime partager ! Sourire

    Et vous ? Êtes-vous parmi les spectateurs qui aiment voir "quelque chose" dans une œuvre abstraite ou préférez-vous vous laisser guider uniquement par vos sensations ?

    Vous pouvez répondre au questionnaire en cliquant ICI.

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  • Connecté !

    Celeste 3 brCéleste 3 - Acrylique sur carton toilé - 30 x 40 - 2015

    Un matin de cette semaine, je me suis réveillé en faisant un geste coloré. Dans le même temps, une sensation a traversé mon esprit et mon corps. C'était comme si je faisais faire un changement d'orientation de 180° à un connecteur interne. Il était au préalable orienté vers mon cerveau pour se diriger désormais vers mon ventre.

    Un peu de recherche sur Internet m'a appris que cet endroit que je connectais à mon geste correspondait au positionnement du 2è chakra. Selon des croyances issues de l'hindouisme, les Chakras sont des centres énergétiques répartis dans le corps selon un axe qui va du sacrum au sommet du crâne. Ils sont des capteurs, transmetteurs et émetteurs d'énergie. Il en existe 7, le 2éme étant notamment lié à la création. Que l'on y croit ou non, j'ai été surpris de cette découverte qui, je le sens, me procure de l'apaisement.

    Plus j'avance dans la vie, plus j'ai le sentiment d'intégrer ce que je sais ou, plutôt, ce que je crois savoir. Ce que je pense devient progressivement ce que je fais. Depuis que je m'intéresse à la pratique artistique, je lis et j'entends que je dois me lâcher et simplifier mes conceptions, mes réalisations, mes gestes, mon expression. Je comprends que le cerveau complique tout et que cette nouvelle connexion va m'aider à poursuivre avec sérénité ma route à la découverte de l'art et de la posture artistique.

     

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  • Je suis le fil

    1208

    1208 - Acrylique sur toile - 33 x 24 (4F) - 2015

    Je ne sais pas le matin si je vais peindre aujourd'hui. Je ne le sais pas une heure avant. Je n'en suis toujours pas sûr une minute avant que j'identifie que "c'est maintenant" et que j'installe mon matériel. Pourtant la question est permanente Je me lève avec et je me couche avec le constat que je l'ai fait... ou pas. J'ai compris que c'est comme cela que je fonctionne.

    Quand je commence, la difficulté est de rester concentré sans me dire qu'il doit absolument sortir quelque chose de l'exercice. Mes exigences deviennent problématiques car celles que j'ai cernées planent dès que le tube de couleur est dans ma main : faire différent, me surprendre. Si j'y pense, c'est mort ! Je sais en général après quelques minutes s'il est opportun pour moi de continuer. En prenant des décisions de couleurs et de gestes, je me trouve emmené sur un chemin dont je suis le fil... dans tous les sens de l'expression.

    Il y a encore quelques mois, vivre ainsi mon activité artistique et créatrice était engoissant, tant cette façon de "travailler" est aux antipodes de celle que j'ai vécue lorsque ma vie était planifiée et projetée au quotidien. Aujourd'hui, c'est juste déstabilisant.

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  • La vie de Phenix

    Phenix br1

    Phenix - Acrylique sur toile - 60 x 60 - 2015

    Mes pérégrinations artistique m'amènent parfois à des résultats dont je ne sais pas quoi faire. "Phenix" en est un exemple. Il est complètement différent de ce que j'ai produit jusqu'ici et je manque de repères pour orienter sa vie.

    Il y a encore quelques mois, le doute m'aurait rongé. Aujourd'hui, ce n'est plus un problème. Je mets l'œuvre à l'épreuve du temps, à la maison. Je la place dans un endroit d'où je peux la voir souvent. J'ai équipé à cet effet plusieurs murs de cimaises, me permettant de pendre des grands formats, de les changer de place pour les soumettre à différentes lumières et des angles d'observation variés.

    Après un temps que je juge suffisant, si je ne vois toujours pas quoi ajouter ou corriger, je la publie, comme je le fais maintenant. De vos réactions, à vous, lecteurs, dépendra son avenir, car j'ai été plusieurs fois surpris, dans un sens comme dans l'autre, de réactions de visiteurs du blog ou d'une expo. Certaines œuvres que je trouvaient enthousiasmantes semblaient boudées, alors que d'autres, auquelles je ne croyais pas étaient plébiscitées.

    Qu'en est-il de "Phenix" ? Vous aura-t-elle touché(e) ? Même si rien ne vaut la confrontation directe, car je trouve que les couleurs sont plus belles en réalité que sur l'écran de mon ordi (et donc du vôtre), j'espère vos commentaires et vous propose de tester un nouvel outil en répondant au sondage qui se trouve en cliquant ICI.

    Bonne semaine !

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  • Perplexité

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    Lobster - Acrylique sur papier spécial - 21 x 30 - 2015

    Passant à côté du Centre Pompidou, j'y suis entré avec l'espoir de vivre des émotions face aux œuvres de Kandinsky. Déception : l'étage de l'Art Moderne est en  rénovation et ne redeviendra accessible qu'en mai prochain.

    J'ai saisi l'occasion d'aller voir l'étage de l'Art Contemporain. J'avais fait une première visite, il y a deux ans, dont j'étais sorti perplexe. J'avais l'impression de n'avoir rien ressenti de positif. Pas une fois je ne m'étais dit "j'aime" ou "j'ai envie" (de regarder, de m'attarder, de comprendre, d'observer...).

    J'ai conscience d'avoir fait du chemin en deux ans. Je pense avoir aujourd'hui un regard différent, plus large, plus tolérant, plus exercé. Je me suis dit que cette nouvelle visite était l'opportunité de faire le point sur ma sensibilité à l'Art Contemporain, stimulé par l'expérience vécue positivement au Palais de Tokyo, avec l'expo "Inside".

    Fin du suspense : un fois de plus, je n'ai pas été touché par ce que j'ai vu si ce n'est par le format souvent immense de œuvres. Mon seul souvenir provient d'une vidéo présentant un homme qui navigait sur une table en bois renversée à l'arrière de laquelle il avait accroché un moteur de 25 cv. On peut trouver ça débile ou génial mais la façon dont c'était filmé rendait la vidéo fascinante.

    J'ai terminé ma visite par la rétrospective Jeff Koons, cet artiste américain dont les œuvres atteignent des sommets lors de ventes aux enchères (58 millions d'euros pour un "Balloon dog" comme celui-ci : 20150211 180123 360x640). D'autres œuvres présentent des fleurs en plastique, des aspirateurs dans des coffrets transparents empilés les uns sur les autres, un ballon de basket dans un aquarium baignant dans un liquide transparent...

    Là encore, je n'ai pas été sensible à cette forme d'art et ne comprends pas ce qui fait son succès. Certes, il y avait des explications sur la portée que Jeff Koons donnait à ses réalisations mais elles ne m'ont pas atteintes.

    Pourtant, quand je vois le sort qui fut réservé à certains maîtres, notamment à la fin du XIXè siècle (Cézanne, par exemple), je me dis que je dois rester connecté à ce qui se fait, ne pas rejeter ce qui ne me touche pas aujourd'hui car ça le fera peut-être demain. En réagissant ainsi, je me sens "Charlie" ;-).

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  • Comment savoir qu'un tableau est terminé ?

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    Deep up - Acrylique sur carton - 50 x 70 - 2015

    Une question revient régulièrement chez les personnes qui s'intéressent à mon activité de peintre : "comment sais-tu qu'un tableau est terminé ?".

    Je sais que c'est une "bonne question", comme on dit, pour me l'être posée de nombreuses fois, en atelier, comptant sur mon coach pour me donner la réponse.

    Je pense qu'il y a des critères communs et d'autres spécifiques à chaque artiste, qui lui permettent de décider de poursuivre ou d'arrêter. Il me semble que l'impression d'ensemble est déterminante dans ce choix. A force d'observer, chez les autres et au sein de ma production, ce qui me plaît ou non, de m'efforcer d'exprimer pourquoi je ressens telle ou telle sensation et de l'objectiver, je vais aujourd'hui directement au but. Si je ne suis pas immédiatement et totalement séduit, c'est qu'à mon sens il manque quelque chose ou qu'il y en a trop.

    En ce qui me concerne, les deux plus grands dangers sont, d'une part, d'aller trop loin, d'autre part d'hésiter trop longtemps. A vouloir faire plus ou mieux, on risque de s'égarer dans une impasse. La touche qu'on veut rajouter pour satisfaire à des critères techniques concernant la lumière, la répartition des couleurs, peut être une tueuse implacable et ôter en un instant la fraîcheur et la sincérité d'une œuvre pour en faire un objet commercial que l'on améliore pour qu'il plaise. Je pense que le spectateur ne s'y trompe pas.

    Mais si cette touche vient des tripes, parce qu'il manque "cette" couleur à "cet" endroit précis de la toile sans savoir précisément pourquoi, si c'est un besoin davantage qu'un soucis esthétique, l'artiste reste en connexion avec sa profondeur, sa sincérité et il saura apporter la quantité de couleur et le mouvement qui vont avec.

    Parfois pourtant, aller trop loin est salvateur, quand une touche supplémentaire amène une idée supplémentaire qui, concrétisée, me surprendra. C'est ce que je préfère : être surpris. Si je ressens cela, mon tableau est terminé.

     

     

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  • Slidin', tout simplement

    Slidin br

    Slidin' - Acrylique sur carton - 50 x 70 - 2015

    Merci de votre regard.

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